L'incidence mondiale de la maladie de Crohn a augmenté de 4 à 15 % par an au cours des trois dernières décennie, avec un taux relativement élevé et stable dans les pays occidentaux industrialisés au cours des deux dernières décennies.Au centre de la physiopathologie de cette pathologie, se trouve une barrière intestinale altérée avec un système immunitaire suractivé. Il est fort probable que cette réponse inflammatoire soit provoquée par de multiples facteurs exogènes.Parmi ces facteurs, l'alimentation est au premier plan.En effet, la diététique thérapeutique représente une alternative moins coûteuse que les médicaments et elle est plus appropriée pour les patients souffrant d'une forme légère de la maladie, comme elle peut servir comme une approche d'attente ou de transition vers le traitement médical dont l'instauration peut être souvent retardée.Parmi ces régimes anti-inflammatoires, on cite le Crohn's disease exclusion diet ''CDED'' qui a été proposé pour la première fois en 2014 par Levine et al comme un moyen thérapeutique luttant contre l'inflammation d'où l'intérêt de réaliser une revue systématique de la littérature permettant de résumer les preuves actuelles publiées.