L'Afrique du Sud n'est pas bien dotée en forêts indigènes et celles qui restent sont connues pour être dégradées et en déclin à un rythme alarmant. Cela constitue une menace directe pour la qualité de vie des ménages ruraux pauvres en ressources qui dépendent directement des ressources offertes par les forêts indigènes. Elle reconnaît que les ressources arborées en déclin, en particulier les espèces d'arbres indigènes de grande valeur, sont de plus en plus menacées par un certain nombre de demandes de subsistance croissantes. Cela souligne la nécessité d'établir, de cultiver et de conserver des espèces d'arbres de grande valeur. La foresterie communautaire se concentre principalement sur les ressources arborées qui font partie intégrante des moyens de subsistance des populations rurales ou qui y contribuent. Il s'agit notamment des petits exploitants (lots de bois), des zones boisées et des forêts indigènes. La sylviculture communautaire peut être définie comme la culture et la gestion d'arbres par la population pour la population. Elle englobe des activités telles que l'agroforesterie, les parcelles boisées et la plantation d'arbres dans les zones urbaines et périurbaines et dans les parcs urbains.