Les olives et l'huile d'olive sont un élément prédominant de la culture culinaire palestinienne. Toutefois, la consommation d'huile d'olive par habitant a chuté au cours des 25 dernières années, passant d'environ 10 kg par an à 4 kg par an, bien que la consommation soit plus élevée dans les régions productrices d'huile. Cette baisse de la consommation s'est accompagnée d'une augmentation de l'utilisation d'autres huiles végétales importées, telles que l'huile de maïs et de tournesol, en partie pour des raisons de prix. Environ 80 % des ménages achètent de l'huile d'olive, généralement directement auprès des pressoirs, des agriculteurs et des grossistes, tandis que 20 % sont totalement autosuffisants et obtiennent leur huile d'olive de leurs propres vergers et de leur famille élargie. Les ménages qui ne sont pas autosuffisants en matière de production d'huile achètent traditionnellement l'huile d'olive en vrac, une fois par an, dans des boîtes de conserve de 16 kg ou des conteneurs en plastique. L'achat en gros est de plus en plus inabordable pour de nombreux ménages, en raison de leur faible pouvoir d'achat et de l'augmentation des prix de l'huile d'olive due aux mauvaises récoltes. Une enquête menée auprès des consommateurs par le Palestinian Agricultural Relief Committee (PARC), partenaire d'Oxfam, a révélé que 85 % des personnes interrogées préféreraient acheter l'huile d'olive en petites bouteilles d'un litre au prix de 35 ILS/litre (9 dollars).