Toya, connue sous le nom de Victoria Montou, incarne la résistance des femmes de Haïti à l'époque révolutionnaire. Née au Dahomey (actuel Bénin) vers 1730, elle s'illustre en tant que guerrière, membre des Minos. Blessée lors d'une bataille contre des incursions françaises dans le royaume, elle est capturée, vendue comme esclave. Déportée à Saint-Domingue, dès son arrivée elle veut s'évader à tout prix. Elle va y parvenir, trouvant refuge dans les grandes forêts de l'île, mais une rencontre va façonner sa destinée. Une jeune femme, esclave en fuite, est sur le point d'accoucher d'un petit garçon. Toya l'assiste, mais elle perd la vie, laissant l'enfant à Toya, en lui faisant promettre de le considérer comme son propre fils. Toya se retrouve avec un nouveau né dans une forêt hostile. Elle n'a pas d'autres choix que de retourner sur la plantation dont elle s'est échappée, acceptant sa condition d'esclave pour la sauvegarde du petit. Durant toute l'enfance du garçon, elle va l'éduquer, l'aimer, l'initier à l'art de la guerre, les techniques de combat du Dahomey.
Mais à l'âge de 15 ans, le garçon est vendu à une autre habitation, brisant le coeur de Toya, les années passant, elle ne cesse de se conditionner pour la révolte qui couve, entrainant les esclaves, n'ayant de cesse de cultiver l'esprit guerrier qui ne l'a jamais quitté. Lorsque Saint-Domingue se soulève, elle participe activement aux combats acharnés, finissant par retrouver son fils, qui désormais de nomme Jean Jacques Dessalines. En 1804, la République d'Haïti est proclamée, le fils de Toya devient le premier Empereur de cette République naissante. Découvrez son histoire inédite, à travers les deux romans qui lui sont consacrés.