La philosophie du texte repose sur la conviction que les oiseaux migrateurs entreprennent des voyages intrépides, souvent sur des milliers de kilomètres, traversant de nombreuses frontières, reliant différents pays et utilisant sans réserve le réseau biologique riverain, considéré comme un habitat essentiel pour ces espèces et d'autres faunes aviaires associées. La construction de barrages, l'agriculture, le pâturage du bétail, l'exploitation forestière, l'exploitation minière, les loisirs, l'urbanisation, les inondations, le changement climatique et les incendies de forêt sont responsables de la modification rapide de l'habitat des oiseaux migrateurs, entraînant la perte ou l'introduction d'espèces végétales exotiques, la généralisation excessive de la végétation riveraine indigène, le déclin et la mise en danger des oiseaux migrateurs à l'échelle mondiale. Les efforts supplémentaires visant à protéger, restaurer et contrôler la diversité distinctive du réseau biologique à l'échelle mondiale dépendent d'une meilleure compréhension des processus primaires, physiques et biologiques qui entourent et soutiennent cette diversité unique à grande échelle, afin d'améliorer la conservation pour les générations futures, car le réseau biologique riverain mondial abrite diverses espèces d'oiseaux, ce qui en fait un excellent indicateur de la biodiversité.